INTERVIEW :GUILLAUME PINARD 1/3

Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW :GUILLAUME PINARD 2/3

Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW :GUILLAUME PINARD 3/3

Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : ARMELLE CARON 1/2

Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : ARMELLE CARON 2/2

Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : HIPPOLYTE HENTGEN

QUEL EST VOTRE SENTIMENT SUR LE FAIT DE PARTICIPER À UNE EXPOSITION ALLIANT ART CONTEMPORAIN ET BANDE DESSINÉE ?



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : HIPPOLYTE HENTGEN

COMMENT CONSTRUISEZ VOUS VOS IMAGES ?



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : HYPPOLITE HENTGEN

DE QUELLE MANIÈRE LE DESSIN S'EST-IL IMPOSÉ ?



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : ACHRAF TOULOUB

LES DÉBUTS…



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : ACHRAF TOULOUB

SON ART EN RAPPORT AUX MOTS, À LA LANGUE…



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : ACHRAF TOULOUB

RAPPORT AU CLASSICISME ?



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

PEUT-ON EXPOSER LA BANDE DESSINÉE

En 1967, lorsque pour la première fois en France, une institution importante, le Musée des Arts Décoratifs à Paris, organisa une large exposition consacrée à la fois à la bande dessinée et à l’art contemporain, le mélange des genres parut loin d’être évident. Le catalogue qui contient 255 pages ne traite de la présence de la peinture que sur 22 pages, on n’y trouve aucun texte qui puisse rendre compte de la réciprocité de leurs influences, de plus et surtout, les organisateurs de la manifestation décidèrent d’exposer sur les murs qui recevaient les toiles du Pop Art et de la Figuration Narrative, non pas les planches originales et les dessins des artistes de la bande dessinée mais des fac-similés agrandis. Un changement d’échelle jugé nécessaire pour permettre à celle-ci de faire bonne figure lors de la confrontation. Quarante ans plus tard, il semble toujours aussi difficile d’observer les planches originales sur les cimaises de nos institutions.

Pour vaincre les réticences, il y eut, dans les années 80, quelques tentatives pour mettre en scène de la bande dessinée transposée en trois dimensions. On élabora alors des scénographies-parcours qui oscillaient entre les esthétiques du train fantôme et celle du mini-golf. Elles imposaient aux visiteurs de circuler autours d’éléments de décors reconstitués en volume, du bunker d’Enki Bilal à l’astronef de Mézières et Christin.

Quoique l’on puisse conclure de ces initiatives, nous faisons aujourd’hui le pari des œuvres et prenons le parti stimulant de montrer celles-ci telles qu’elles sont ; peu importe qu’elles soient exposées à l’horizontale, à la verticale, en plan incliné, au plafond, au sol ou sur les murs.

Rappelons que la photographie, le cinéma, la performance, l’art conceptuel, la poésie, toutes ces manières de faire subissent ces mêmes interrogations quant à leur légitimité et leurs places. Cela ne les empêche pas de produire de magnifiques expositions qui créent de nouvelles pistes de réflexions et favorisent la rencontre avec l’oeuvre. Car en première et en dernière instance, ce sont les recherches des commissaires, leurs qualités d’agencement des formes et des couleurs et surtout la puissance des œuvres qui l’emportent et non pas le statut présupposé du médium. Le commissaire d’art contemporain, Pierre Leguillon, l’a encore une fois démontré en organisant à la Fondation Kadist de Paris, en 2009, une très intéressante exposition de Diane Arbus, à partir de l’œuvre imprimée, c'est-à-dire, tout simplement de photos parues dans des magazines qui furent accrochés sur les murs et mis sous verre. A notre tour, nous choisirons de refuser le rôle documentaire que l’on assigne habituellement à l’horizontalité, et nous situerons les images dans une autre dimension pour faire de l’exposition, tout simplement, un moment de plus dans la vie de l’œuvre.

Alain Berland

Visuel de Prigent (Frédéric Magazine)

POUR UNE BANDE DESSINÉE CONTEMPORAINE

« On savait déjà depuis longtemps que le roman englobait à la fois OUI OUI et Histoire d’0, et que le cinéma de Jugnot n’était pas le même que celui de Godard. On découvre tardivement que Persépolis (Marjane Satrapi) ne concourt pas dans la même catégorie que Michel Vaillant (Michel Graton) » (1).

En 2005, cette affirmation humoristique d’Evariste Blanchet permettait de comprendre qu’il existait plusieurs bandes dessinées tout en suggérant la nécessité de répertorier et d’analyser ce que l’on pourrait nommer la bande dessinée contemporaine.

Mais comment définir la bande dessinée contemporaine et peut-il exister une bande dessinée produite aujourd’hui qui ne soit pas contemporaine ? On affirmera, par analogie avec l’art contemporain, que toute la bande dessinée ne peut être contemporaine au même titre que l’on qualifie difficilement d’art contemporain, l’œuvre d’un artiste qui peint, encore de nos jour, des « Poulbots" à Montmartre ou des « Marines » pour une galerie du Touquet et cela quelque soit la virtuosité proposée.

On remarquera que la bande dessinée contemporaine possède une histoire largement enregistrée et commentée et que nombreux sont les artistes qui défient depuis des décennies le genre : de Gilbert Shelton à Aurélie William-Levaux, en passant par Moebius, Philippe Druillet, Chris Ware, Christophe Blain et tant d’autres. On ajoutera alors qu’un auteur se doit d’avoir conscience d’appartenir à cette histoire et qu’il se doit de maltraiter son médium en multipliant les hybridations avec les autres disciplines artistiques pour en faire jaillir des aspects inconnus.

Enfin, on en conclura que le rôle d’une biennale comme celle du Havre est de répertorier, de façon non exhaustive, les plus convaincantes de ces hybridations, au sens latin du mot, au sens «de sang mêlé ».

(1) Art press. Spécial BD n° 26 (2005)

Visuel de Christophe Blanc

Alain Berland

INTERVIEW : RUPPERT ET MULOT

"OU COMMENT LA BANDE DESSINÉE SORTIT DES LIVRES…" (SUITE)



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : RUPPERT ET MULOT

"OU COMMENT LA BANDE DESSINÉE SORTIT DES LIVRES…"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : RUPPERT ET MULOT

"LES DÉBUTS…"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : RUPPERT ET MULOT

"DE LA LIGNE CLAIRE FRAGILE…"

INTERVIEW : AURÉLIE WILLIAM LEVAUX

Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : AURÉLIE WILLIAM LEVAUX

"L'AUTOBIOGRAPHIE ET LA BANDE DESSINÉE CONTEMPORAINE…"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : AURÉLIE WILLIAM LEVAUX

"LES DÉBUTS"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTREVIEW : JOCHEN GERNER

"BANDE DESSINÉE, ART CONTEMPORAIN ET AUTRES RENCONTRES…"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTREVIEW : JOCHEN GERNER

"QU'EST-CE QUE L'OUBAPO ?"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

INTERVIEW : JOCHEN GERNER

"LA BANDE DESSINÉE SANS FRONTIÈRE"

INTERVIEW : FRÉDÉRIC POINCELET

"SUR LE DESSIN ET LA BANDE DESSINÉE"



Entretien : Alain Berland
Image : Kevin Grattagliano
Montage : Bertrand Chaumeton

VAUGHN BODÉ

Vaughn Bodé, sosie de Marc Bolan (T.Rex 1970) soit l'idéale Pop Star. Son dessin est très POP ART et il est l'objet à la fois de la vénération la plus absolue. Le mythe de la première star de la bande dessinée morte trop jeune, syndrome Jim Morrisson... et de l'oubli.

LA BANDE DESSINÉE ABSTRAITE

Comics & Art va tendre vers la bande dessinée abstraite et en cela dépasser ce que JM Thevenet nomme le post - Lichtenstein, dès qu'il s'agit de réfléchir sur bande dessinée et art moderne/contemporain, Roy Lichtenstein est cité, et ce depuis les années 60 !

G. DEBORD l'INTERNATIONAL SITUATIONNISTE

l'INTERNATIONAL SITUATIONNISTE des années 50 initié par Guy Debord qui détournait des bandes dessinées américaines en inscrivant dans les bulles des mots d'ordre politique. Debord est un peu le Marcel Duchamp de la théorie politico-philosophique.

JOCHEN GERNER

Jochen Gerner associe dans sa pratique le monde de l'art contemporain et celui de la BD en jouant sur les images, les mots et la tchnique du re-trait.
En 1995 Jochen rejoint l'acronyme d'ouvroir de bande dessinée potentielle, le principe est d'initier des bandes dessinées sous contrainte artistique volontaire et ceci à la manière de l'ouvroir de littérature potentielle, fondé par Raymond Queneau. On prête à ce dernier souvent cette formule de petite mythologie : "oulipiens = rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir."

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